"Les autorités syriennes doivent cesser immédiatement leur réaction violente et respecter entièrement le droit des citoyens à manifester pacifiquement", a déclaré le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Catherine Ashton.
Mme Ashton, également vice-présidente de la commission européenne, a condamné "l’usage de la force brutale contre les manifestants à travers la Syrie, qui se traduit par un grand nombre de victimes".
Déplorant profondément la mort de nombreux manifestants, la diplomate en chef de l’Union Européenne a souligné la nécessité de "profondes réformes politiques à commencer par le respect des droits fondamentaux, des libertés fondamentales et la primauté du droit".
"L’Union Européenne est prête à soutenir, une fois lancé, un véritable processus de réforme en Syrie qui peut être rendu possible en mettant un terme immédiat à toute forme de violence répressive", a ajouté Ashton.
De son côté, le vice premier ministre et ministre belge des affaires étrangères Steven Vanackere a réitéré l’appel "à un véritable dialogue démocratique et à un processus de réforme qui prenne en compte les aspirations de la population syrienne".