"Ce n’est certainement pas la politique de la coalition, de cette administration, de décapiter ou d’amener à un changement de régime en Libye par la force", a-t-il indiqué à des journalistes.
Il a souligné que l’objectif de la mission militaire, qui est de "protéger la population civile, mettre en oeuvre la zone d’exclusion aérienne et faire respecter l’embargo sur les armes", restait "clair".
M. Carney a réfusé de donner davantage d’explications sur le bombardement mené lundi visant la résidence de Kadhafi.
Des chasseurs de l’OTAN ont bombardé la résidence de Kadhafi à Tripoli, la capitale de la Libye, lundi matin lors d’une attaque décrite par le gouvernement libyen comme une tentative d’assassinat du dirigeant libyen.
Un officiel de la presse libyenne a indiqué que 45 personnes avaient été blessées dans le bombardement, dont 15 se trouvant dans un état critique, et que plusieurs demeuraient disparues.
Situé dans la résidence, le bureau de Kadhafi, où il tenait souvent des réunions ministérielles et d’autres rencontres, a été détruit.