Au quatrième jour d’une offensive éclair, les forces d’Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale après l’élection de novembre, étaient en passe vendredi de contrôler l’ensemble du pays. Le sort du président sortant Laurent Gbagbo restait inconnu. Critiquant par ailleurs l’intervention menée en Libye sous mandat de l’ONU, Jean-Marie Le Pen a assuré que "M. Sarkozy, le général Pinocchio, n’est que le cache-sexe de cette opération mondialiste à goût de pétrole". "Je considère que (cette intervention) s’apparente à un acte de piraterie internationale car je pense qu’un jour sera démontrée la préméditation de cette affaire qui explique qu’on ait échangé tout de suite des quasi-ambassadeurs avec des rebelles", a-t-il estimé. Amené à qualifier les rebelles libyens, le président d’honneur du FN a affirmé que ce sont "souvent des gens d’extraction modeste et sans aucune formation", et que "il semble qu’en Côte d’Ivoire ce soit un peu la même chose".