Le film autrichien raconte l’histoire de Lola, une jeune femme qui contrôle sa vie personnelle avec la même efficacité qu’elle utilise pour optimiser les profits dans son travail de consultante d’affaires de haut niveau. La réalisatrice montre comment la vie de cette femme ambitieuse commence à s’effriter après un événement tragique qui a amené sa sœur aînée, malade mentale, à revenir dans sa vie.
En outre, le long métrage autrichien a remporté le prix du meilleur scénario alors que le film macédonien «Dieu existe, son nom est petrunya» de Teona Struga Mitevska s’est adjugé du prix spécial du jury et celui du meilleur rôle féminin pour l’interprétation de l’actrice Zorica Nusheva.
Par ailleurs, le jury a attribué le prix du meilleur rôle masculin à Isa Yasan, Kalbinur Rahmati, Alinaz Rahmati, Moosa Yasan pour leur rôle dans le film chinois "A first farewell" de sa réalisatrice Lina Wan.
Le film allemand « In search » de sa réalisatrice kényenne Beryl Magoko a décroché, pour sa part, le prix de la catégorie du film documentaire alors que celui du jeune public est revenu aux courts métrages marocains « La Fille du vent » de Latefa Ahrrare et « Les 400 pages » de Ghizlane Assif et au long métrage « Kilikis …la cite des hiboux » du réalisateur marocain Azlarabe Alaoui.
Cette édition a été marquée par le prix «Her film», décerné par l’UNESCO, aux films « Dieu existe, son nom est petrunya » et « Her job » de son réalisateur grec Nikos Labôt.
La cérémonie de clôture de cette édition a rendu hommage à l’actrice marocaine Majdouline El Idrissi, en reconnaissance de ses efforts et de la richesse de son parcours artistique et à la productrice tunisienne Dara Bouchoucha.
A cette occasion, le directeur du festival, Abdellatif Assadi, a affirmé que le FIFFS a cumulé nombre d’acquis au fil de ses éditions, notant que le festival s’assigne pour objectif d’approfondir le débat au sujet de la femme aux niveaux national et international et de l’égalité des genres dans le cinéma.
Un total de 12 films ont concouru pour le Prix de la fiction, à savoir « Les coups du destin » de Mohammed Lyounsi (Maroc), « A First Farwell » de Lina Wong (Chine), « Crystal Swan » de Daryazhuk (Biélorussie, Allemagne, USA, Russie), « Her Job » de Nikos Labôt (Grèce, France, Serbie », « Jessica Forever » de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (France), « Une colonie » de Geneviève Dulude-De Celles (Canada), « Staff only » de Neus Ballùs (Espagne).
Il s’agit également de « Flesh out » de Michela Occhipinti (Italie), « The Ground beneath my feet » de Marie Kreutzer (Autriche), « Take me Somewherenice » de EnaSendijarevic (Pays-Bas, Bosnie-Herzégovine), « Dieu existe, son nom est petrunya » de TeonaStrugarMitevska (République de Macédoine du nord, Belgique, Slovénie, France, Croatie), « Cenizanegra » de SofiaQuiros Ubeda (Costa Rica, Argentine, Chili, France).
Concernant la catégorie du documentaire, cinq films étaient en lice, notamment « In search » de BerylMagoko (Allemagne), « Le loup d’or de balolé » de Chloé Aicha Boro (Burkina Faso, France), « Off sides » de Dinar Naser (Jordanie), « Xalko » de Sami Mermer et Hind Benchekroun (Canada).
S’agissant des films qui ont participé au prix jeune public, il s’agit de « Kilikis la cite des hiboux » de Azlarabe Alaoui (Maroc), Taxi Bied » de Moncef Malzi (Maroc), « Le grand petit miloudi, une échapée d’antan » de Leila El Amine Demnati (Maroc), « Les voix du désert » de Daoud Aoulad Syad (Maroc), « Le silence des papillons » de Hamid Basket (Maroc).
La cérémonie d’ouverture de cette édition, organisée à l’initiative de l’Association Bouregreg, du 16 au 21 septembre, sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, a été marquée par l’hommage rendu à la créatrice de mode pour le cinéma et le théâtre, l’écrivaine Oumou Sy et à l’actrice marocaine Mouna Fettou.