"Les dernières semaines ont été marquées par de fortes tensions en Egypte, par des incompréhensions majeures et par des dénonciations d’irrégularités au cours d’un référendum marqué par un faible taux de participation", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères,"Face aux inquiétudes exprimées, il appartient à tous les acteurs politiques et, en premier lieu, au président Morsi de travailler afin de rétablir le consensus dans la société égyptienne", a-t-il ajouté lors d’un point de presse.
Le projet de Constitution en Egypte a été approuvé à 63,8 % des votants, au terme d’un référendum à deux tours (15 et 22 décembre), avait annoncé mardi la commission électorale. Le taux de participation a été de 32,9 %.
La France prend "note" de ces résultats et salue l’attitude du peuple égyptien qui "a permis un déroulement dans le calme de ce scrutin", selon le porte-parole du Quai d’Orsay.
"Alors qu’une nouvelle phase s’ouvre en Egypte", il considère qu’"un seul objectif doit guider tous les acteurs politiques: faire en sorte que la transition politique repose sur le dialogue et la recherche du compromis dans l’intérêt et le respect de tous les Egyptiens et de toutes les Egyptiennes".
"Le respect de l’Etat de droit, des principes démocratiques, de l’égalité de tous les citoyens, des droits des minorités et de la transparence du processus électoral sont des éléments essentiels, sur lesquels la France sera vigilante", a-t-il insisté.