Le diplomate algérien et son hôte Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, ont tous deux estimé que cette solution pouvait encore être trouvée. Le chef de la diplomatie a toutefois souligné à nouveau que le départ du président Bachar al Assad ne pouvait être une condition à l’ouverture de négociations.
Exiger ce départ est une "erreur" et refuser le dialogue avec l’administration syrienne ne peut conduire qu’à une "impasse", a-t-il ajouté.
"Si nous n’avons le choix qu’entre l’enfer et une solution politique, chacun de nous doit travailler d’arrache pied au processus politique. C’est difficile, c’est très compliqué, mais il n’y a pas d’alternative", a quant à lui insisté Lakhdar Brahimi.
La capitale russe est devenue récemment la plaque tournante des initiatives diplomatiques en cours pour tenter de trouver une issue à un conflit qui a fait plus de 44.000 morts depuis mars 2011.
