Affirmant que soutenir le régime de Bachar al-Assad constituait une "erreur", le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, a déclaré que "l’échec" du Conseil de sécurité dans ce dossier signifiait que la mission Annan "ne peut pas se poursuivre".
"Les Etats-Unis ne soutiennent pas l’idée d’envoyer des employés de l’ONU sans armes en Syrie pour essayer d’observer les violences dues au régime Assad, quand il n’existe pas de dispositif (…) pour que le régime subisse les conséquences d’avoir manqué à ses obligations" prévues par le plan Annan, a ajouté M. Carney.
Quant au veto de Moscou et Pékin, il s’agit d’une "décision extrêmement regrettable qui aura, à mon avis, des répercussions à long terme pour les pays qui ont opposé leur veto à la résolution, sur la façon dont ils sont considérés par les Syriens", a encore dit le porte-parole lors d’un point de presse dans l’avion présidentiel Air Force One qui transportait M. Obama de Washington en Floride (sud-est).