En cas d’échec du sommet de Bruxelles, "il y aura progressivement des attaques spéculatives de plus en plus fortes contre chaque pays, avec un harcèlement des pays les plus faibles", ajoute le président du Conseil italien, cité vendredi par le journal britannique The Guardian. Ces attaques ne seraient pas seulement dirigées contre les pays s’étant affranchis des règles européennes mais aussi contre ceux, tels l’Italie, fragilisés par une dette accumulée de longue date, poursuit-il.
Pour tenter de circonscrire la crise, les dirigeants européens vont tenter à Bruxelles de renforcer les fondations de la zone euro par le biais d’une union bancaire et d’une plus grande intégration budgétaire.
Afin de préparer ce sommet, Mario Monti reçoit ce vendredi à Rome la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.