L’avocat Joseph Triay, représentant le ministère public, n’a pas explicité devant la Cour suprême du territoire britannique sur quoi se fondait la demande du ministère américain de la Justice.
La Cour, qui devait décider de prolonger ou pas l’immobilisation du pétrolier Grace 1, soupçonné de transporter du pétrole vers la Syrie en violation d’un embargo européen, a reporté la séance à 16H00 (14H00 GMT).
Sans cette demande, reçue à 01H30 (23H30 GMT mercredi), "le navire serait reparti", a déclaré le président de la Cour, le juge Anthony Dudley.
Entretemps, le capitaine et les trois officiers du Grace 1, qui étaient en liberté sous caution, ont été formellement libérés, a annoncé un porte-parole du gouvernement de Gibraltar.