"Ils pensaient que vous ne viendriez pas", a lancé le président-candidat à la foule. "Ils pensaient, ou peut-être même espéraient-ils, que le peuple de France ne serait pas au rendez-vous".
"Le peuple de France est là!", a-t-il martelé, évoquant "la vague immense qui submerge aujourd’hui le coeur de Paris".
"J’ai donné rendez-vous à la France que l’on n’entend jamais parce que l’on ne lui donne jamais la parole", "la France qui souffre sans jamais se plaindre parce qu’il y a trop de pudeur", "la France qui en a assez que l’on parle en son nom avec des idées qui ne sont pas les siennes".
Lors de l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai, "il ne s’agira pas (…) de choisir un camp", mais de "décider pour l’avenir", a-t-il expliqué. "Je veux parler à ces millions de Français qu’une histoire personnelle ou familiale n’attache pas à un parti", a-t-il souhaité. "Une seule chose doit compter aujourd’hui: où voulons-nous aller, nous les Français?".