"Les consultations avec les formations politiques et la société civile ont pris fin et la rédaction doit débuter dans les jours qui viennent", a précisé cette source à l’AFP sous couvert d’anonymat.
Depuis plusieurs mois, le parti gouvernemental de la Justice et du Développement (AKP, issu de la mouvance islamiste), a consulté la plupart des partis politiques et les principaux acteurs sociaux, dont pour la première fois les représentants des minorités religieuses, pour obtenir leur avis sur le nouveau texte qu’il espère soumettre d’ici la fin de l’année aux Turcs.
L’objectif annoncé est d’élaborer un texte plus simple et démocratique respectueux des libertés fondamentales et des minorités, notamment des Kurdes.
Une commission spéciale du Parlement a prévu de rencontrer dès ce jeudi les responsables des partis représentés à l’Assemblée nationale afin d’entamer la rédaction de la nouvelle loi, en l’absence cependant d’un consensus global entre le pouvoir et l’opposition.
Le projet de texte sera ensuite présenté et voté en séance plénière.