Un arrêté ministériel d’expulsion, "notifié et exécuté ce jour même" a ainsi visé le "militant islamiste" de nationalité algérienne Ali Belhadad, qui, après sa condamnation "pour son rôle dans les attentats de Marrakech en 1994", a "repris, au cours des semaines passées, des relations assidues avec la mouvance islamiste radicale", a indiqué le ministère dans un communiqué. "Il a rejoint son pays d’origine aujourd’hui (lundi)", précise le communiqué.
Quatre autres personnes, d’origine tunisienne, malienne, turque et saoudienne, ont fait l’objet de mesures similaires, prises en application des décisions du président français visant à "accélérer les procédures d’expulsion d’islamistes radicaux étrangers", sous fond des tueries de Toulouse, dont l’auteur est un franco-algérien qui a abattu de sang froid sept personnes, trois militaires, dont un parachutiste franco-marocain, trois enfants et un enseignant juifs.
Le ministère de l’Intérieur a assuré que l’ensemble de ces mesures ont été prises dans le respect du code français de l’entée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.