Sous la direction d’un professeur arabe israélien, Hossam Haick, les chercheurs de l’institut Russel Berrie du Technion, ont mis en place un nez artificiel de détection anti-cancer.
Ne serait-ce pas révolutionnaire si les médecins pouvaient flairer le cancer?
C’est le défi que s’est lancé le Professeur Hossam Haick. Ce professeur en génie chimique a ainsi élaboré le « Na-Nose », un nez artificiel qui sera en mesure de détecter le cancer et d’autres maladies à des stades précoces.
Le principe est si simple qu’il paraît à peine croyable : le patient expire dans l’appareil et avec un réseau de capteurs nano le dispositif permet de trouver des traces de cancer dans le corps sans avoir à y pénétrer. A la manière des chiens qui peuvent détecter le cancer à partir d’échantillons d’urine ou de la respiration.
Plus précisément, pour tenter de faire simple : les molécules cancéreuses circulent dans le sang où elles finissent par atteindre les poumons. On en retrouve donc quelques-unes dans la respiration mais à l’état de traces, en nombre infime.
Le nano nez artificiel permet alors de détecter ces traces grâce à un récepteur électronique activé par la molécule recherchée. Ce qui permet de dépister les cancers très en amont, aux tout premiers stades de la maladie et d’obtenir les meilleures chances de guérison.
De nouvelles applications sont à l’étude : de la même façon on pourrait diagnostiquer diverses maladies comme des maladies des reins, Parkinson, Alzheimer, ou encore bien d’autres..