Un accord sur les mesures d’austérité exigées de la Grèce par l’Union européenne et le Fonds Monétaire International (FMI) avait été atteint dans la semaine mais le plus petit partenaire de la coalition, le parti d’extrême-droite Laos, s’est retiré du gouvernement vendredi pour protester contre les mesures projetées.
Les partenaires de la Grèce au sein de la zone euro lui avaient signifié explicitement cette semaine qu’elle devait consentir des mesures d’austérité supplémentaires pour que soient débloqués des prêts décidés dans le cadre du premier plan d’aide de 171 milliards de dollars en suspens depuis octobre.
Le Premier ministre grec a mis en garde vendredi contre un risque de "chaos incontrôlé" en Grèce sans accord sur le plan d’austérité, après la démission de six ministres opposés aux mesures de rigueur exigées par l’UE et le FMI.
M. Papademos a prévenu que la Grèce se trouvait dans "un moment de responsabilité historique".
Si le pays renonçait aux efforts demandés par les bailleurs de fonds et acceptait un défaut de paiement désordonné, l’Etat serait "incapable de payer les salaires, les pensions et de maintenir des services de base comme les hôpitaux et les écoles" a-t-il prédit.