"Ce n’est guère le temps pour les blessures auto-infligées qui pénalisent la reprise économique ou qui ajoutent de nouveaux fardeaux sur les classes moyennes", a martelé M. Obama lors de son allocution hebdomadaire radiodiffusée aux Américains, appelant Démocrates et Républicains au Congrès à adopter cet "allègement fiscal qui relève du bon sens".
En décembre dernier, le Congrès avait consenti, après d’âpres négociations, une prolongation de deux mois de ces cadeaux fiscaux et des allocations chômages, mais ces dispositifs devront arriver à nouveau à échéance très bientôt.
Le président Barack Obama fait face, depuis début 2011, à une farouche opposition des Républicains au Congrès qui rechignent à lui accorder la moindre concession à la veille des élections présidentielles et législatives de novembre prochain.
A défaut d’un nouvel accord portant sur la prolongation de ces cadeaux fiscaux, quelque 160 millions de salariés et employés américains verront leurs impôts augmenter, chose qui pèsera sur leurs budgets et pouvoir d’achat, déjà réduits comme peau de chagrin en raison de l’inflation et des conséquences de la crise économique.
