La France confirme le retour à Damas de son ambassadeur en Syrie
La France a confirmé vendredi le retour à Damas de son ambassadeur en Syrie, rappelé récemment pour consultations en raison de « l’aggravation de la répression » dans ce pays.
Elle intervient dans un contexte de dégradation de la situation humanitaire en Syrie, en particulier à Homs, où deux journalistes occidentaux, un Français et une Américaine, ont été tués mercredi soir dans des bombardements de l’armée syrienne visant un centre de presse, alors que d’autres demandent à être évacués.
Paris qui tient le régime de Damas "responsable et comptable" de ce drame, exige "l’arrêt immédiat des attaques et le respect des obligations humanitaires qui s’imposent à lui, qu’il s’agisse des journalistes ou de l’ensemble de la population civile syrienne" ainsi qu’"un accès sécurisé et médicalisé pour pouvoir porter secours aux blessés avec le soutien du Comité International de la Croix-Rouge".
Depuis Tunis, où se tenait vendredi la première Conférence des "Amis du peuple syrien", le chef de la diplomatie française a appelé "solennellement" les autorités syriennes à permettre le rapatriement des journalistes bloqués à Homs, dont la correspondante du quotidien français +Le Figaro+, Edith Bouvier, qui, blessée, a besoin d’être "évacuée le plus vite possible" pour recevoir les soins nécessaires.
La journaliste qui souffre d’une jambe cassée au niveau du fémur, a appelé à l’aide dans une vidéo postée sur le site internet Youtube, disant qu’elle a "besoin au plus vite d’être opérée" et "évacuée".