L’Union européenne, qui achète 20% des exportations iraniennes de brut, a décidé en janvier de stopper d’ici l’été ses achats de pétrole à Téhéran dans le cadre des sanctions occidentales contre le programme nucléaire controversé de l’Iran.
L’Iran a mis en garde à plusieurs reprises ces dernières semaines les pays arabes du Golfe contre toute velléité inamicale d’accroître leur production pour éviter des tensions sur le marché mondial après l’arrêt de l’achat de brut iranien par l’UE.
L’Iran, deuxième producteur de l’Opep, exporte encore plus de 400.000 b/j vers l’Europe, même si 70% de sa production part désormais vers l’Asie, notamment la Chine et l’Inde.