Dans une interview que publie jeudi le journal koweitien Al Seyassah, le général, prié de dire s’il est candidat à la fonction suprême, botte en touche mais ne dit pas non.
"Est-ce que cela répondra aux attentes du peuple ? Est-ce que cela contentera certaines puissances étrangères, et est-ce que cela signifie œuvrer à la solution des problèmes de l’Egypte ? Quoi qu’il en soit, attendons de voir ce que l’avenir nous réserve", dit-il.
Agé de 59 ans, le général Sissi, qui a déposé le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, le 3 juillet dernier, jouit d’une grande popularité en Egypte.
Mardi, dans les colonnes du même journal koweitien, le chef d’Etat de transition, Adli Mansour, excluait de se présenter à l’élection présidentielle, disant qu’il préférerait reprendre son travail à la Cour constitutionnelle, à la tête de laquelle l’avait nommé Mohamed Morsi.
