Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a quitté Washington samedi pour une longue tournée au Proche-Orient et dans le Golfe axée sur le difficile processus de paix israélo-palestinien, la guerre en Syrie et le dossier nucléaire iranien. Selon l’agence de presse égyptienne Mena, M. Kerry doit faire un arrêt de «quelques heures» au Caire, un projet évoqué cette semaine par le secrétaire d’Etat lui-même. Mais cette étape, en plein refroidissement des liens américano-égyptiens et avant le début du procès lundi du président déchu Mohamed Morsi, ne figure pas au programme de M. Kerry et sa porte-parole Jennifer Psaki est restée muette sur le sujet. Le point d’orgue de ce 17e voyage en huit mois du chef de la diplomatie américaine est sa première étape «officielle» dimanche et lundi en Arabie saoudite pour des entretiens avec le roi Abdallah afin de tenter d’apaiser les tensions entre les deux alliés : Ryad reproche à Washington son non-interventionnisme militaire en Syrie et son rapprochement avec l’Iran.
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