La désignation de Mongi Gharbi est «l’oeuvre précipitée d’un gouvernement de gestion des affaires courantes», ont-ils protesté dans un communiqué, soulignant que l’indépendance acquise après la révolution de 2011 «est depuis deux ans objet de maintes tentatives de mainmise de la part du gouvernement».
M. Larayedh s’est engagé à démissionner pour faire place à un cabinet apolitique dans le cadre d’un compromis entre islamistes et opposition laïque pour sortir le pays d’une crise politique majeure. M. Gharbi a été nommé mercredi dernier à la tête du groupe La Presse, propriété de l’Etat, en remplacement de Nejib Ouerghi, écarté de ses fonctions. Ancien rédacteur en chef «élu» du journal, Mongi Gharbi, est accusé par ses anciens confrères de «faire allégeance» aux islamistes.
