Ils réclament depuis plus d’un mois le retour au pouvoir du premier président égyptien élu démocratiquement, déposé et arrêté par l’armée le 3 juillet après des manifestations monstres réclamant son départ.
Le nouveau gouvernement intérimaire mis en place par les militaires a promis des élections pour début 2014, mais menace de déloger de force les pro-Morsi des places Rabaa al-Adawiya et Nahda après les fêtes de fin du mois de ramadan, qui s’achèvent dimanche soir.
La communauté internationale, Union européenne et Etats-Unis en tête, a multiplié les tentatives de médiation ces 10 derniers jours, en vain pour l’heure. Elle redoute un bain de sang: en un mois, plus de 250 personnes, pour l’essentiel des manifestants pro-Morsi, ont été tuées dans des affrontements avec les forces de l’ordre et des partisans du nouveau pouvoir.