La réunion est largement dominée par la crise libyenne et les voies d’application de l’Accord politique de Skirate, au Maroc, essentiellement la mise en place d’un gouvernement d’union nationale opérationnel.
Les interventions à la séance plénière, dont celle de la ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la Coopération, Mme Mbarka Bouaida, ont souligné la nécessité de l’intégration maghrébine, en concrétisation des aspirations des peuples d’une région confrontée à d’immenses défis sécuritaires, avec la prolifération des groupes terroristes et des réseaux de la criminalité transfrontalière.
En ouverture des travaux, le ministre tunisien des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui a souhaité que l’actuelle session insuffle une nouvelle dynamique aux efforts d’intégration, en vue de surmonter les entraves au partenariat et à la complémentarité.
Le secrétaire général de l’UMA, Habib Ben Yehya, s’est inquiété du développement des activités des groupes terroristes, du crime organisé, de trafic des armes, des êtres humains et des stupéfiants, insistant sur une action collective concertée face à ces défis transfrontaliers.