"Nous avons parlé à maintes reprises d’une transition pacifique du pouvoir, à travers les urnes", a déclaré M. Saleh en invitant l’opposition parlementaire au dialogue avec le vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi, officiellement mandaté pour négocier et signer le plan du Golfe pour une sortie de crise.
Ce mandat "est toujours en vigueur et le vice-président est chargé de négocier et de signer l’initiative ainsi que son mécanisme d’application afin de sortir le pays de sa grave impasse", a-t-il ajouté lors d’un discours à la nation diffusé par la télévision.
Il a invité "ceux qui cherchent à prendre le pouvoir de s’adresser aux urnes" et s’en est violemment pris à ses détracteurs, "des hors-la-loi" et "des seigneurs de la guerre" qui apportent "un soutien financier et militaire" à Al-Qaïda, actif dans le sud du Yémen.
Le plan du Golfe, élaboré en concertation avec les Etats-Unis et l’Union européenne, prévoit la formation par l’opposition d’un gouvernement de réconciliation et la démission de M. Saleh en échange de l’immunité pour lui-même et ses proches.
Son application devrait conduire à une élection présidentielle anticipée et garantir une transition pacifique et démocratique du pouvoir.