Cité par le New York Times, un message révèle que l’Iran a acquis auprès de la Corée du Nord des missiles de technologie avancée lui permettant d’atteindre l’Europe occidentale.
Dans une communication confidentielle entre Washington et l’ambassade des Etats-Unis à Ryad, on apprend aussi que le roi Abdallah d’Arabie saoudite a plusieurs fois exhorté Washington à lancer des frappes contre le programme nucléaire de l’Iran afin de "couper la tête du serpent".
Les mémos de WikiLeaks révèlent aussi certains dessous de la diplomatie française. Selon un mémo, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy Jean-David Lévitte a estimé, le 16 septembre 2009, lors d’un entretien avec le sous-secrétaire d’État américain Philip Gordon que le président vénézuélien Hugo Chavez était "fou" : "Lévitte a fait observer que le président vénézuélien Hugo Chavez est fou et a dit que même le Brésil ne pouvait plus le soutenir", indique le mémo qui résume la discussion. "Malheureusement, Chavez prend l’un des pays les plus riches d’Amérique latine et il en fait un autre Zimbabwe", rapporte le document publié par le site internet du Guardian.
On lit également que le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, lors d’une rencontre avec le ministre de la Défense français Hervé Morin en février 2010, a dit penser que des frappes militaires à l’encontre de l’Iran ne feraient que retarder d’un à trois ans sa quête de l’arme atomique. Nicolas Sarkozy est qualifié de "Autoritaire", "susceptible", "roi nu" pour les Américains
Autre cible, la chancelière allemande Angela Merkel, qualifiée de dirigeante qui évite de prendre de risques et manque souvent d’imagination. Quant aue président du Conseil italien Silvio Berlusconi de dirigeant incapable et inefficace.
Les Américains qualifieraint le président russe Dmitri Medvedev de "pâle" et "hésitant" avant de dépeindre le Premier ministre Vladimir Poutine comme un "mâle dominant.
La Maison blanche a aussitôt vu dans la publication de câbles diplomatiques américains classés secrets un "acte irréfléchi et dangereux" qui, selon elle, met en danger des vies et risque de porter atteinte à des pays amis.
"Pour être clair, de telles révélations mettent en danger nos diplomates, nos agents des services de renseignement, tout comme des personnes du monde entier qui viennent aux Etats-Unis pour obtenir une aide au développement de la démocratie", a déclaré le porte-parole de la Maison blanche, Robert Gibbs.