"Il doit y avoir correspondance entre le contenant et le contenu. Il ne peut pas être acceptable de vendre un produit pour telle ou telle destination, avec tel ou tel contenu, qui ne soit pas celui que les consommateurs trouvent dans leur assiette", a-t-il déclaré sur BFM TV. "Il faut faire respecter une chose simple, ce qu’on inscrit sur une étiquette doit être conforme à ce qu’il y a dans le produit", a-t-il martelé.
"Je ne connais pas l’origine de la fourniture de cette viande, ni ce qui s’est passé exactement. Il va y avoir une enquête qui sera menée", a-t-il précisé. Quant à d’éventuelles sanctions "vis-à-vis de la société qui a fauté", "on verra ce qui s’est passé réellement", a déclaré le ministre.
Peu auparavant vendredi, la direction de la répression des fraudes (DGCCRF) avait confirmé la présence de viande de cheval dans des plats cuisinés à base de viande de boeuf, après leur découverte en Grande-Bretagne, et avait indiqué qu’elle tentait d’identifier l’origine de la "tromperie".