Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, l’ARS indique que ses équipes et celles de Santé publique France «ont immédiatement débuté les investigations afin de retracer au plus vite la chaîne de contacts de l’enfant».
«Un cas probable a été identifié au sein de la même fratrie. Des mesures ont été prises avec l’Éducation Nationale et un message a été adressé aux parents des enfants contacts à risque de l’école fréquentée par l’enfant», ces derniers devant notamment surveiller l’apparition de symptômes (fièvre, éruption cutanée), ajoute l’ARS.
Jusqu’alors, le virus n’avait touché que des adultes. Le dernier bilan de Santé publique France, établi à la date de jeudi à 14h, faisait état de 330 cas confirmés d’infection en France.
Dernièrement, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué que les autorités ne s’attendaient pas à une «flambée» de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact.
Face aux cas de variole du singe, maladie connue chez l’être humain depuis 1970, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.
Cette maladie peu fréquente se manifeste généralement par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et des éruptions cutanées sur les mains et le visage, comme une varicelle.
Selon les conclusions du rapport du Comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiées samedi, l’épidémie de la variole du singe représente « une menace en constante évolution », mais pas « une urgence sanitaire de portée internationale à l’heure actuelle ».