USA 2012-Romney s’adjuge d’un souffle les caucus du Maine

Mitt Romney a remporté samedi de justesse les caucus républicains "non-contraignants" du Maine sur Ron Paul et conforte ses chances d’être investi par son parti pour affronter Barack Obama.

Après dépouillement de la totalité des suffrages, l’ex-gouverneur du Massachusetts est crédité d’un score de 39% des voix (2.190 votes) contre 36% (1.996 votes) pour le candidat "libertarien".

"Je suis si content de voir que je bénéficie du soutien de tant de personnes dans ce grand Etat", a déclaré Romney dans un communiqué à l’issue de la publication des résultats dans cet Etat du nord-est des Etats-Unis.

Rick Santorum et Newt Gingrich, les deux plus conservateurs des quatre prétendants, obtiennent respectivement 18% et 6% des votes. Ces deux candidats à l’investiture républicaine ont globalement fait l’impasse sur le Maine et préféré se concentrer sur d’autres Etats afin de préparer au mieux le "Super Tuesday" du 6 mars.

La semaine avait mal débuté pour Romney avec une triple défaite mardi lors de la primaires du Missouri et les caucus du Minnesota et du Colorado, toutes remportées par Rick Santorum. (voir )

Quelques Etats, dont le Maine, n’organisent pas de primaires mais des caucus, lors desquels les électeurs affiliés participent à des réunions publiques pour désigner le candidat de leur choix, sans passer par un vote au sens classique du terme.

Vingt-et-un délégués sont en jeu dans le Maine, sachant qu’un candidat doit obtenir 1.144 délégués pour pouvoir défier Barack Obama lors de la présidentielle de novembre. Comme il s’agit de caucus non-contraignants ("non-binding" en anglais), les délégués ne sont pas encore officiellement attribués.

Autre bonne nouvelle cependant pour Romney, il a gagné l’élection factice ("straw poll") organisée à la Conservative political action conference à Washington, gagnant 38% des votes, contre 31% à Nick Santorum.

Jugé plus modéré que ses rivaux, Romney, richissime homme d’affaires, fondateur du fonds d’investissement Bain Capital, tente de convaincre l’électorat conservateur qu’il est bien "l’un des leurs" et a récemment "droitisé" son discours.

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