Les transformations de l’hydrogène et du carbone seraient à l’origine de la formation du diamant à l’état liquide, formant des écoulements qui atteindraient des milliers de kilomètres sous la surface des deux planètes jusqu’au cœur rocheux, ont précisé les auteurs de cette étude, suggérant que l’oxygène ajouté au mélange faciliterait la réaction.
La recréation de ces mêmes conditions a fait l’objet d’une tentative menée par une équipe de scientifiques du HZDR (laboratoire de recherche basé à Dresde en Allemagne), de l’Université allemande de Rostock ainsi que de l’École polytechnique.
Pour ce faire, elle a utilisé un simple plastique comme matériau mêlant les ingrédients nécessaires à savoir le carbone, l’hydrogène et l’oxygène, avant de le soumettre ensuite au feu d’un puissant laser du laboratoire SLAC de Stanford, aux États-Unis.
Les résultats de l’expérience ont permis d’observer des nano-diamants et de supposer que la formation de diamants serait plus facile dans les planètes géantes en raison de la forte présence d’oxygène, notant que les diamants se trouvant là-bas pourraient se mesurer à des millions de carats.
Cette une nouvelle façon de produire des nano-diamants pourrait servir dans la chirurgie non-invasive ou l’électronique quantique, selon la même source.