La confrérie, désormais hors la loi, a fait l’objet d’une vaste campagne de répression après la destitution du président Mohamed Morsi, issu de ses rangs, en juillet dernier à la suite de grandes manifestations contre son régime.
Mohamed Badie et ses 182 partisans étaient jugés pour leur rôle présumé dans des violences survenues en juillet à Minya dans le sud de l’Egypte, peu après la destitution de Mohamed Morsi. Un policier avait péri dans ces violences.
La confirmation des peines de mort a été annoncée deux semaines après l’investiture d’Abdel Fattah al Sissi à la présidence égyptienne, dans la foulée de son élection fin mai avec plus de 96%.
Sur les 683 personnes jugées, hormis les peines de mort prononcées, quatre ont écopé d’une peine de prison à vie et 496 autres ont été acquittées. Une centaine de prévenus sont en détention, les autres étaient jugés par contumace.
Amnesty International a qualifié les verdicts de "dernier exemple en date de la volonté de la justice égyptienne d’écraser toute dissidence".
Les Frères musulmans n’ont pas réagi dans l’immédiat.