"Cette décision intervient après examen de la demande d’extradition formulée par les autorités libyennes conformément à un accord conclu entre la Tunisie et la Libye sur l’extradition des criminels", a expliqué à l’agence TAP le porte-parole de la Cour d’appel de Tunis Karim Chebbi.
Selon lui, il s’agit d’une "procédure judiciaire", alors que "l’extradition exige d’autres mesures".
Placé en mandat de dépôt depuis mai dernier dans une affaire classée terroriste, Walid Guelayeb, arrêté à son arrivée à l’aéroport de Carthage, est le dirigeant d’une milice armée relevant de Fajr Libya, auteur du rapt vendredi dernier de 10 fonctionnaires du consulat général de Tunisie à Tripoli.
Les partisans du chef de guerre ont séquestré près de 200 citoyens tunisiens pour obtenir son relâchement. Face au refus des autorités tunisiennes d’abdiquer, ils ont attaqué, la semaine dernière, le consulat général, puis enlevé les fonctionnaires présents sur place.