Par sa position, Mme Alliot-Marie "s’est clairement rangée du côté de la répression qui a fait près de 70 morts depuis la mi-décembre", écrit, dans un communiqué, M. Besancenot, pour qui "le gouvernement français doit cesser de soutenir le dictateur en place".
"Ben Ali doit partir et laisser le mouvement social tunisien, les organisations politiques d’opposition bâtir une nouvelle société débarrassée de toutes les tares du régime Ben Ali", conclut-il.
La ministre des affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait proposé, mardi dernier, le savoir-faire français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires".