La justice avait déclaré jeudi que l’auteur des sept meurtres avait succombé à une balle dans la tête.
Entre-temps, la controverse entourant l’intervention policière de l’unité d’élite de la police (RAID) a été alimentée vendredi par le fondateur du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), qui a critiqué l’opération, notamment le fait de ne pas avoir utilisé de gaz lacrymogène.
« Comment se fait-il, que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul », a demandéChristian Prouteau, dans un entretien au quotidien Ouest France.
Face aux critiques, le patron de l’unité d’élite de la police, RAID, a défendu l’intervention en affirmant être allé « jusqu’à l’extrême possibilité » pour arrêter le tueur vivant. « Mohamed Merah a choisi son destin puisqu’il est sorti de la salle de bain les armes à la main, il nous a engagés immédiatement en faisant feu », a-t-il ajouté.
Mohamed Merah, 23 ans, a revendiqué les sept meurtres commis à Montauban et à Toulouse. Il a été tué jeudi lors d’un assaut de la police au logement où il était assiégé depuis plus de 32 heures.