Cette inflation, plus de sept fois supérieure à l’objectif initial du gouvernement, s’explique par la dégringolade de la livre turque qui a perdu près de 45% face au dollar sur un an.
L’inflation, qui avait atteint 21,31% en glissement annuel en novembre, est devenue un sujet politiquement explosif en Turquie à dix-huit mois de la prochaine élection présidentielle prévue en juin 2023.
L’opposition a accusé ces derniers mois l’Office national des statistiques (Tüik) de sous-estimer sciemment – et largement – la hausse des prix.
Pour les Turcs, l’effondrement de la monnaie se traduit par une envolée des prix difficilement soutenable, le pays étant très dépendant des importations, notamment pour les matières premières et l’énergie.