Maître Badi Aref, avocat irakien de l’ancien vice-Premier ministre irakien, condamné à mort, en octobre 2010, a réagi, vivement. Il a qualifié la déclaration de «stupide», de nature à entraîner l’Irak «au bord de l’abîme». Maître Badi a rappelé que Tarek Aziz lui a dit, à plusieurs reprises, que le nouveau régime le tuerait, qu’il n’avait aucun moyen «d’échapper à cela».
En Irak, une nouvelle loi est à l’étude, obligeant la ratification des peines de mort, dans les quinze jours suivant leur prononciation. Selon Al-Mutalibbi, le projet fait l’unanimité au Parlement, quelle que soit la coalition (sunnite, chiite, kurde).