Tous les personnels qui doivent pour une raison ou une autre entrer dans les chambres — femmes de ménage, serveurs ou employés en charge du mini-bar notamment — se verront remettre ce système électronique dans un délai d’un an, a précisé une porte-parole de l’Association, Lisa Linden, jointe par téléphone.
Mme Linden n’a pas voulu faire de lien entre cette nouvelle disposition, et l’affaire Dominique Strauss-Kahn, l’ancien directeur général du FMI qui avait été accusé d’agression sexuelle en mai dernier par une femme de chambre du Sofitel, Nafissatou Diallo.
"C’était en discussion depuis un certain temps", a simplement déclaré Mme Linden.
Elle a précisé que le dispositif, appelé "bouton-panique" en anglais, pourrait être "rapidement et facilement activé, pour demander une aide rapide sur place".
Cette disposition fait partie d’un nouveau contrat de sept ans, discuté entre l’Association des hôtels de New York et les syndicats. L’Association l’a approuvé mardi soir, et les syndicats devraient le ratifier lundi prochain.