La déclaration est au mot près la même que celle que Moscou a ait jugée "partiale" parce qu’elle appelait l’armée régulière syrienne et ses alliés du Hezbollah libanais à décréter un cessez-le-feu.
Contrairement aux résolutions, les déclarations du Conseilde sécurité doivent être adoptées à l’unanimité.
"Les membres du Conseil de sécurité expriment leur grave préoccupation face aux conséquences humanitaires des récents combats violents à Koussaïr", dit la déclaration adoptée vendredi, qui appelle Damas à autoriser les organisationshumanitaires à accéder à la ville.
Les diplomates occidentaux ont fait contre mauvaise fortunebon coeur face à cette déclaration tardive.
"Nous étions évidemment déçus qu’il n’ait pas été possiblede s’entendre sur une déclaration le week-end dernier", a dit l’ambassadeur britannique Mark Lyall Grant. "Mais nous sommessatisfaits qu’il ait été possible d’adopter cette déclarationhumanitaire."
"C’est le premier texte sur la Syrie adopté par le Conseilde sécurité depuis des mois, en dehors de communiqués de pressesur divers incidents terroristes."