S’exprimant à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre, David Cameron, Anders Fogh Rasmussen a salué cet accord, tout en ajoutant qu’il attendait "du régime syrien qu’il se conforme entièrement aux exigences de la communauté internationale". "Et en cas de non-respect, il faudra une réponse internationale très ferme", a-t-il ajouté.
"Je pense que la menace crédible d’une action militaire est la raison pour laquelle la diplomatie a pu avoir sa chance et que pour conserver l’élan du processus diplomatique et politique, l’option militaire doit rester sur la table", a-t-il poursuivi. La Syrie, forte des assurances russes, s’est dite certaine mercredi que l’ONU n’adopterait pas de résolution sur le démantèlement de ses armes chimiques sous le chapitre VII prévoyant un recours à la force.
Le secrétaire général de l’Otan a quant à lui jugé "crucial que le Conseil de sécurité de l’ONU adopte rapidement une résolution ferme qui puisse servir de cadre à une élimination rapide, sûre et vérifiable de toutes les armes chimiques en Syrie". L’usage de ce type d’armes, a-t-il dit, "est un crime, une violation du droit international et ceux qui en sont responsables doivent rendre des comptes".
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni poussent à l’adoption d’une résolution "contraignante" contre le régime syrien qu’ils accusent d’avoir procédé à une attaque aux armes chimiques le 21 août près de Damas, qui a fait des centaines de morts dont des enfants.