Standard & Poor’s maintient la note du Maroc avec une perspective stable

Standard & Poor’s (S&P) a maintenu mercredi la note du Maroc du crédit souverain de la dette à long terme en devise à «BBB-» ainsi que sa perspective stable après les élections législatives de vendredi dernier qui ont marqué la victoire du Parti de la justice et du développement (PJD). L’agence de notation financière indique que la composition du nouveau gouvernement n’est pas un facteur qu’elle prend en compte dans l’établissement de son rating. Toutefois, S&P indique qu’elle s’attachera dans les mois qui viennent à suivre les mesures du nouvel exécutif pour soutenir la stabilité macroéconomique et la consolidation budgétaire du pays.

L’agence a maintenu également inchangée la note du Maroc du crédit souverain court terme en devises à «A-3», avec une perspective «stable». C’est ainsi que dans le sillage du FMI, l’agence américaine continue de juger favorablement les perspectives de la dette à long terme en devises du pays, alors que l’agence Fitch Rating a récemment considéré que le Maroc mériterait la note Investment Grade qui lui permet de rassurer et d’intéresser les IDE. Récemment, la Coface s’est associée avec l’agence Moody’s pour considérer que le Maroc a entrepris des réformes structurelles profondes et suffisamment significatives pour garantir un climat serein à l’investissement dans le pays. La consolidation de la soutenabilité des finances publiques sur le long terme, avec un déficit budgétaire variant entre 3% et 4% et une dette publique cantonnée dans un plafond de moins de 50 % du PIB, conforte les notations ainsi attribuées par les différentes agences au Maroc. Ces notations favorables sont également le reflet de la consolidation confirmée d’un système financier faiblement impacté par les risques internationaux. Telle que perçue par certains organismes internationaux, la capitalisation de ces avancées, en dépit de la crise, et l’amélioration progressive du positionnement de l’économie nationale, attestent de la nécessité de poursuivre et d’accélérer la cadence des réformes.

Dans un contexte mondial toujours incertain, ce pari ne semble tenable que si la dynamique des réformes est non seulement maintenue mais accélérée pour assurer un développement durable et renforcer la confiance des partenaires actuels et potentiels. Le défi de la compétitivité demeure donc un chantier prioritaire à améliorer dans la plénitude de toutes ses dimensions : sur le plan institutionnel, en privilégiant la bonne gouvernance, l’amélioration de l’environnement des affaires et la réforme de l’administration et de la réglementation ; sur le plan économique, en poursuivant la baisse des coûts logistiques et en améliorant la productivité de la main-d’œuvre et la qualification.

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