Soupçons d’emplois fictifs: l’ancien ministre français Michel Mercier visé par une enquête

L’ancien ministre français de la Justice Michel Mercier est visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF), suite à des informations de la presse révélant qu’il avait employé ses deux filles comme assistantes parlementaires au Sénat, rapportent vendredi les médias, citant une source proche de l’enquête.

M. Mercier, qui vient d’être nommé au Conseil Constitutionnel, fait l’objet d’une enquête pour "détournements de fonds publics", précisent les mêmes sources.

L’ex-ministre de la Justice et sénateur est soupçonné d’avoir employé deux de ses filles comme assistantes parlementaires mais aussi dans les ministères où il est passé.

"J’ai employé une de mes filles d’août 2012 à avril 2014 sur des points très particuliers, parce que, à l’époque, je conduisais localement des dossiers d’ordre culturel, très lourds et très difficiles", a indiqué Michel Mercier au quotidien Le Monde. "Je tiens à la disposition du Sénat les travaux qu’elle a faits", a-t-il ajouté.

A noter que l’ouverture de cette enquête intervient au lendemain de l’adoption par le Parlement français d’un des textes de moralisation de la vie politique, qui interdit les emplois familiaux de collaborateurs.

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