Sommet à Paris sur Boko Haram, avec un président nigérian de plus en plus critiqué

Un mois après l’enlèvement de plus de 200 lycéennes par Boko Haram, Paris accueille samedi un mini sommet africain autour du président nigérian Goodluck Jonathan, dont la stratégie face au groupe islamiste est de plus en plus contestée.

Le sommet réunit à l’Elysée les chefs d’Etat du Nigeria, du Cameroun, du Niger, du Tchad et du Bénin, ainsi que des représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Union européenne. Il vise à établir une stratégie régionale contre Boko Haram, secte islamiste nigériane apparue en 2002 et qui menace de plus en plus les voisins du géant anglophone d’Afrique de l’Ouest.

L’enlèvement massif le 14 avril dernier de plus de 200 lycéennes à Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et les vidéos terrifiantes du chef de la secte, Abubakar Shekau, menaçant de marier de force les jeunes femmes ou d’en faire des esclaves ont suscité un mouvement d’indignation mondiale et braqué les projecteurs sur une violence jusqu’alors peu médiatisée. Violence d’un groupe islamiste armé dont les attaques sanglantes ont fait des milliers de morts, mais aussi violence de l’armée nigériane et incurie gouvernementale, pointées du doigt par les plus proches alliés du Nigeria, Américains en tête.

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