Cette proposition est destinée aux "1,2 million de Français qui ont eu un problème, une maladie, un divorce -notamment pour les femmes qui restent seules- ou un licenciement économique", a détaillé le président-candidat, invité de l’émission "Les 4 vérités" sur France-2.
Dans ce cas, les familles pourront se voir "appliquer le système, qui existe pour les entreprises, de la faillite civile", a-t-il suggéré, "c’est-à-dire qu’on paye ses dettes au prorata de ce qu’on a comme patrimoine".
"Nous avons un système qui prévoit une solidarité pour eux, et à partir de ce moment-là on ne traîne pas ce boulet toute sa vie", a-t-il expliqué.
"Le débiteur de mauvaise foi, il doit payer, c’est sa responsabilité et il n’y a aucune raison qu’on l’aide", a-t-il estimé.
"Quand vous êtes licencié économique, vous n’y êtes pour rien, il faut bien qu’il y ait une seconde chance", a souhaité Nicolas Sarkozy. "J’appliquerai aux familles de France ce que j’ai fait pour un certain nombre d’Etats, pour des entreprises ou pour des banques", a-t-il affirmé.
Dimanche, lors de son discours place de la Concorde à Paris, le président-candidat a proposé que "toute famille de bonne foi, confrontée à un accident de la vie dont la conséquence est le surendettement" puisse "bénéficier de faillite civile telle qu’elle existe en Alsace".