Ces retraits confirment de même que cette pseudo-RASD ne remplit aucune des conditions juridiques et politiques nécessaires à la constitution d’un Etat, et constituent une réponse aux efforts déployés par le Maroc à travers sa proposition d’autonomie, efforts qui ont été qualifiés de crédibles et sérieux par diverses instances internationales, personnalités étrangères, associations et ONG’s.
En effet, nombre de pays, de différents continents, ont revu leurs positions conformément à la légalité internationale et ce, afin de contribuer, utilement et de manière constructive, au processus de négociation en cours, mené sous les auspices des Nations Unies, pour parvenir à une solution politique négociée et réaliste du différend régional artificiel sur le Sahara marocain.
A ce jour, il n’est pas superflu de rappeler, qu’aucun pays européen ne reconnaît cette entité, que plus des deux tiers des pays africains ont retiré leur reconnaissance, que l’ensemble des 12 pays membres du forum du Pacifique ne reconnaissent pas cette entité, et rejoignent donc la totalité des membres de l’Océanie, ainsi que la quasi-totalité des pays asiatiques.
Le Maroc a ainsi montré à la communauté internationale son engagement à résoudre la question de ses provinces sahariennes en mettant à la disposition des populations concernées des mécanismes leur permettant de gérer leurs propres affaires sous la souveraineté marocaine et partant endiguer la montée en puissance d’Al-Qaida dans la région afin d’aboutir à un règlement durable et mutuellement acceptable dans le cadre du plan marocain d’autonomie.
Au final, la diplomatie algérienne vient de recevoir une nouvelle déculottée de la part de membres de la communauté internationale sur la question du Sahara marocain.