Saad Lamjarred: Laura Prioul en veut à la justice française d’avoir remis en liberté la pop star

Avant la nouvelle affaire de Saint-Tropez, la star marocaine Saad Lamjarred, dont les clips ont été visionnés des millions de fois sur internet, avait déjà été mise en examen (inculpée) en octobre 2016 à Paris pour "viol aggravé" et "violences volontaires aggravées" et écrouée après une plainte déposée par Laura Prioul, 22 ans.

Dans un entretien accordé à RTL, Laura Prioul s’étonne de la remise en liberté du chanteur après une nouvelle plainte pour viol émanant cette fois-ci, du jeune femme de 29 ans.

"C’est quelque chose que je ne peux pas concevoir. C’est quelque chose que je ne peux pas comprendre. Qu’il puisse partir en vacances comme ça étant donné qu’il y a déjà eu des plaintes contre lui et que je ne suis pas la première à qui c’est arrivé. Je ne le conçois pas alors qu’on savait très bien qu’il y avait des risques s’il était libéré car il n’en est pas à sa première fois et il n’en sera pas à sa dernière fois si on laisse cette personne en liberté", a-t-elle déclaré.

Elle considère que les faits de viol, qui se sont déroulés dans un hôtel de Saint-Tropez,auraient pu être évités. "Il n’a pas été surveillé", dit Laura Prioul qui se travaille à Saint-Tropez comme serveuse.

Laura Prioul dit être tombée des nues quand elle a découvert, à travers les médias, que l’homme soupçonné de l’avoir battue et violée, en octobre 2016 à Paris, se trouvait à quelques dizaines de kilomètres de là.

"Je connais une personne qui avait cru le reconnaître à Saint-Tropez, mais je pensais qu’il ne pouvait pas y être à cause de son contrôle judiciaire…"

Dans une autre interview à Var Matin, elle dit être tombée des nues lorsqu’elle a découvert à travers les médias que l’homme soupçonné de l’avoir battue et violée en octobre 2016 à Paris se trouvait à quelques dizaines de kilomètres de là. "Je connais une personne qui avait cru le reconnaître à Saint-Tropez, mais je pensais qu’il ne pouvait pas y être à cause de son contrôle judiciaire…", a t-elle dit.

A la veille d’un concert qu’il devait donner, une femme de 20 ans avait porté plainte, affirmant avoir été agressée quelques heures plus tôt par le chanteur dans la chambre d’hôtel de ce dernier. Défendu par Mes Dupond-Moretti et Jean-Marc Fedida, Saad Lamjarred avait été remis en liberté en avril 2017, sous bracelet électronique, à la suite d’une décision de la cour d’appel de Paris.

En mars dernier, autorisé par la justice française à voyager au Maroc, Saad Lamjarred, célèbre dans le monde arabe pour son titre "Enty" (91 millions de vues sur Youtube), avait lancé la promotion de son dernier single, "Ghazali Ghazali".

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