"Je suis votre Miss Algérie. J’ai 19 ans et je suis étudiante en sciences des matières", a-t-elle déclaré au public et à la presse après avoir essuyé des larmes sur un visage de poupée, tout sourire mais détermination dans le regard.
En tout, elles étaient vingt candidates, majoritairement de la capitale, dont Rym Amari, à défiler dans une salle de l’Hotel Méridien face à plus de 2.000 spectateurs et leur jury qui comprenait aussi l’acteur Smaïn, d’origine algérienne.
Ces jeunes femmes au genre très différents les unes des autres sont apparues vêtues de vêtements traditionnels, de ville et de soirée. Elles n’ont pas défilé en maillot et se sont contentées de survêtements de sport.
Geneviève de Fontenay n’était pas outrée par ce manquement aux règles internationales, soucieuse de respecter les coutumes du pays. "Une robe un peu fourreau, ça permet de voir si on a un derrière comme un arc de triomphe…", a-t-elle lancé malicieuse à quelques journalistes.
Les autres règles du concours ont été respectées.
Les candidates étaient âgées de 18 à 26 ans, d’une taille d’au moins 1,70 mètre, pour des mensurations classiques de 90,60,90 cm.
Smaïn, ravi d’être à "Guantanana", selon son expression, par opposition à Guantanamo, évoquait avant le concours ses critères de beauté "totalement subjectifs". Il retient le "regard, le sourire, le maintien et surtout le naturel", une qualité que semblait exprimer l’élue.
Parmi les autres membres du jury, des personnalités du show business et du cinéma algériens, dont l’actrice Bahia Rachedi, qui est d’ailleurs la marraine de cette édition.