Rome : L’AP-UpM déterminée à apporter son soutien aux pays méditerranéens vivant des changements (Abdelwahed Radi)
L’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM) apportera tout son soutien aux pays du sud de la Méditerranée qui vivent actuellement des changements en vue de la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit et de la justice sociale, a affirmé vendredi à Rome le président de la Chambre des représentants, M. Abdelwahed Radi.
Le président de la Chambre des représentants a insisté, à cet égard, sur la nécessité, aujourd’hui plus que jamais, de veiller au renforcement de la coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée à travers la relance de la mise en œuvre des programmes de coopération existants et l’établissement de partenariats à venir.
L’AP-UpM, a-t-il dit, doit aussi saisir l’opportunité de ces événements pour renforcer sa position au sein des instances de l’Union pour la Méditerranée en développant notamment de nouveaux mécanismes et en définissant de nouveaux outils à même de contribuer au développement de la coopération.
M. Radi, qui a été porté également vendredi à Rome "pour une période transitoire" à la tête de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), a estimé particulièrement nécessaire la relance du projet de création de la Banque euro-méditerranéenne de développement. Le président de la Chambre des représentants a, d’autre part, mis l’accent sur l’impératif d’une action concertée pour l’activation du processus de paix au Proche Orient, en insistant sur le droit du peuple palestinien à vivre dans son Etat indépendant avec Al Qods comme capitale.
M. Radi avait estimé dans la matinée que les événements que vivent certains pays du bassin méditerranéen sont "un facteur de déblocage, de légitimité et de démocratie qui doivent conduire à des transformations qualitatives".
Intervenant lors de la 7ème réunion de l’Assemblée parlementaire de l’UpM, M. Radi avait également exprimé sa solidarité avec les peuples tunisien, égyptien et libyen, observant que leurs "principales revendications sont la démocratie, la liberté, l’Etat de droit, la justice sociale et la garantie de la dignité".