Renault-Nissan : pas de dissolution de l’alliance en vue
Renault-Nissan : pas de dissolution
Le constructeur japonais a indiqué mardi dans un communiqué qu’il n’avait pas du tout l’intention de rompre son alliance avec le constructeur français.
Réagissant à un article paru dans le Financial Times, qui indiquait lundi que des plans en interne laissaient penser à une probable dissolution de l’alliance, le constructeur japonais a fait savoir que cela n’était pas absolument pas au programme et qu’il « n’a pas du tout l’intention de dissoudre » cette alliance passée avec Renault et Mitsubishi Motors.
« L’alliance est à l’origine de la compétitivité de Nissan. Avec l’alliance, pour générer une croissance de long terme et rentable, Nissan va chercher à continuer à obtenir des résultats gagnant-gagnant » pour les trois sociétés, a ajouté le groupe dans un communiqué.
Auparavant, une source proche du groupe japonais interrogée par l’AFP avait elle aussi démenti les informations du Financial Times, estimant qu’elles émanaient probablement de « quelques âmes chagrines » au sein du groupe « prêtes à épancher leur frustration ».
Le rétablissement de la confiance entre les deux groupes « prendra du temps », même si leurs dirigeants « sont convaincus que sans l’alliance, les deux sociétés ne vont nulle part », avait ajouté cette source interne. « L’alliance Renault-Nissan n’est pas morte ! On le démontrera bientôt », avait aussi affirmé quelques heures plus tôt le président de l’alliance et de Renault, Jean-Dominique Senard, dans un entretien au quotidien belge L’Écho.