Cette somme comprend le coût total du fonds de solidarité, du chômage partiel pour l’Etat et des exonérations de cotisations sociales, y compris pour les établissements qui restent ouverts, mais sont fortement touchés par la crise liée au Covid-19, a précisé le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance.
Pour contenir l’épidémie de Coronavirus, le Chef de l’Etat a annoncé, mercredi soir, dans une allocution télévisée très attendue, de nouvelles « mesures de freinage » qui portent notamment sur l’élargissement des restrictions déjà en vigueur dans 19 départements, à l’ensemble du territoire métropolitain, à compter de samedi, la fermeture des commerces non essentiels, la systématisation du télétravail et le maintien du couvre-feu de 19h à 6h du matin.
Ainsi, l’extension des fermetures de certains commerces à l’ensemble du territoire, va faire passer le nombre d’établissements fermés de 90.000 à 150.000, a indiqué Bercy.
Le gouvernement français a ajusté à de nombreuses reprises le dispositif d’indemnisation partielle de la perte du chiffre d’affaires par le fonds de solidarité, et lui a adjoint cette année une prise en charge partielle des frais fixes.
L’exécutif réfléchit d’autre part à la possibilité de permettre aux commerçants de liquider leurs stocks hors période de soldes et à des compensations financières pour les stocks invendus.
Avant ce nouveau confinement, le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt avait indiqué que les différentes mesures de soutien à l’économie devraient coûter à l’État français environ 32 milliards d’euros en 2021 : avec 18 milliards pour le fonds de solidarité, 11 milliards pour l’activité partielle et environ 3,5 à 4 milliards d’euros pour les exonérations de cotisations sociales.
Il a également assuré que l’exécutif « continuera à aider les Français et les entreprises aussi longtemps que l’activité sera empêchée ».
En 2020, l’État a dépensé 47 milliards pour ces aides: plus de 16 milliards pour le fonds de solidarité, environ 27 milliards pour l’activité partielle et 4 milliards d’euros d’exonérations de cotisations.