Brandissant affiches et banderoles "Stop killing muslims in Burma" (Arrêtez de tuer les musulmans en Birmanie), entre "600 et 700" personnes – selon les organisateurs – se sont retrouvées sur l’esplanade du Trocadéro à l’appel de l’association Info Birmanie et du collectif HAMEB (Halte Au Massacre En Birmanie).
Les pancartes des manifestants, parmi lesquels de nombreux membres de la diaspora Rohingya, enjoignaient l’ex-dissidente et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, aujourd’hui dirigeante du pays, de sortir de son silence ou la rebaptisaient "Prix Nobel du massacre et de la haine".
L’ONU a récemment dénoncé une "épuration ethnique" menée par la Birmanie, dont l’armée mène une vaste opération de représailles ayant fait fuir en masse plus de 400.000 civils au Bangladesh, après des attaques de rebelles rohingyas le 25 août.
Une "déclaration" insuffisante, a estimé Nina Walch, chargée de campagne chez Amnesty international France, qui s’est associée à la manifestation.