Prise d’otages en Algérie : dix étrangers échappent aux ravisseurs
Le journal qui cite un des notables de la région, M. Knaoui Sidi, n’a pas donné de précisions sur l’identité des otages étrangers qui ont réussi à s’échapper.
"Les terroristes ont tenté à plusieurs reprises de quitter le site avec des otages. Des tentatives qui ont été empêchées par les forces de sécurité. Cette situation a empêché la rencontre entre les notables et les terroristes qui était prévue à11h", a précise le journal.
Auparavant, trente employés algériens avaient réussi à s’échapper de la base pétrolière où ils étaient retenus en otage avec des étrangers.
Les ravisseurs, rappelle-t-on, avaient libéré mercredi par petits groupes d’autres employés algériens dans cette base, alors que le nombre de ressortissants étrangers retenus en otage par le groupe armé est estimé à "un peu plus d’une vingtaine de personnes", selon une source officielle algérienne.
Les étrangers retenus sont du Norvège, Grande-Bretagne, Etats-Unis, France et Japon, et travaillent au sein de cette installation de traitement de gaz, exploitée par l’entreprise nationale Sonatrach avec des compagnies étrangères (British Petroleum et Statoil), avait précisé la même source.
Les médias algériens avaient rapporté de leurs cô tés que le groupe armé a pris en otage un total de 41 ressortissants étrangers.
Le ministre algérien de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, cité mercredi soir par la télévision d’Etat, avait affirmé que "les autorités algériennes ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation".
"Il semblerait qu’ils (les terroristes) veulent ressortir de cette région pour sortir du pays avec les otages, ce qui ne saurait être accepté par les autorités algériennes", a-t-il dit.