"Pour 2014", le déficit "sera sous 3% sans, pour certains, être les 2,5%, 2,7% dont ils rêvaient", a-t-il déclaré sur BFMTV. Interrogé sur le souhait de Bruxelles de voir la France ramener son déficit "nettement sous les 3%" l’an prochain, il a jugé que "l’idée d’être à 2,5, 2,7%" n’était "pas raisonnable".
"Soyons clairs: la France ne mène pas de politique d’austérité et la France ne veut pas mener de politique d’austérité", a martelé Pierre Moscovici. "La France doit poursuivre sa marche sur la réduction des déficits", a-t-il reconnu. Mais, a-t-il fait valoir, "je crois qu’il faut mettre l’accent d’abord sur la réduction du déficit structurel" (ndlr, hors aléas de la conjoncture).
Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, a affirmé cette semaine que Paris entendait réduire d’un point le déficit structurel en 2014 pour le ramener "à seulement 1% de PIB".
Le ministre de l’Economie doit dévoiler mercredi en Conseil des ministres, puis devant les commissions des Finances de l’Assemblée nationale et du Sénat le programme de stabilité budgétaire que la France remettra une semaine plus tard à la Commission européenne.